La constance n ‘est pas forcément une qualité très développée depuis quelques années. Trop souvent, on veut tout, tout de suite, même le succès. Mais il existe des moyens de développer la constance et d’en tirer des bénéfices.
Voici 5 conseils qui vous permettront de persister dans la poursuite de votre succès.
1/ La constance est alimentée par votre POURQUOI.
Pour rester connecté à ce que vous souhaitez obtenir sur le long terme, vous devez avoir une vision claire et attractive de ce que vous voulez, et savoir pourquoi vous le voulez. Il est plus facile de faire des économies régulièrement pour quelque chose que vous souhaitez vraiment : votre première voiture, votre premier appartement, un voyage de rêve…
Nous nous fixons des objectifs qui nous importent, comme créer une entreprise, écrire, ou faire du sport. Ces objectifs demandent des efforts sur le long terme, et pas juste un petit coup de collier de temps à autre.
C’est un travail de chaque jour qui construit la réussite. Les jours de coup de mou, rappelez-vous pourquoi vous le faites, et continuez à avancer. Un pas à la fois.
2/ Choisissez votre combat
Vous noterez que le mot combat est au singulier. Il est essentiel de ne pas vouloir courir trop de lièvres à la fois. On choisit un objectif, un seul. On crée les habitudes nécessaires, puis on les met en place, une à la fois. Et enfin, quand cet objectif est atteint, on passe à un autre.
Nous devons nous imposer cette limitation car notre volonté et notre capacité à rester disciplinés sont limitées. Si nous faisons appel à notre volonté et à notre pourquoi pour trop de choses à la fois, la volonté nous manque rapidement, et nous abandonnons en route. C’est pour cela qu’il est déconseillé d’arrêter la cigarette et le sucre en même temps. Les deux sont très addictifs, et les chances de réussite sur le long terme sont minces, voire inexistantes.
Alors on choisit un objectif, comme faire du sport tous les jours. On s’y tient, jusqu’à former une habitude si l’on veut la conserver, ou jusqu’à atteindre l’étape que l’on s’était fixée.
3/ La constance se planifie
Si vous avez lu Steven Covey, vous vous souvenez peut-être de son secret pour la constance : « Ne priorisez pas votre planning, mais planifiez vos priorités ». Inscrivez d’abord vos priorités sur vos programmes, qu’ils soient quotidiens, hebdomadaires, mensuels, annuels… J’en parle souvent. N’essayez pas de faire tenir vos priorités dans un agenda surchargé en faisant une place ici et là, mais partez d’une page blanche. Le reste s’organisera autour. C’est le seul moyen efficace pour accomplir ces objectifs.
Prenez l’exemple d’une jarre que l’on remplit avec des pierres, des cailloux, du sable et de l’eau. En fonction de l’ordre de remplissage, tout rentre, ou la moitié reste dehors. Idem avec votre agenda et votre programme. Construisez votre vie autour de votre priorité.
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4/ Ignorez votre petite voix
Je vous conseille souvent de ne pas écouter la petite voix dans votre tête. Celle qui dit « Oulala, je ne le sens pas aujourd’hui » et qui nous invente des tas de raisons de ne pas le faire. Comme le dit Rory Vaden dans son livre Take the Stairs, vous avez le choix de laisser tomber, ou bien celui de faire ce qu’il faut pour atteindre vos objectifs, même quand vous ne le sentez pas.
Il est hautement improbable qu’un business rentable, une promotion, ou n’importe quel succès dans votre vie ne tienne qu’à une seule et unique action. Ces succès sont dûs à un ensemble d’actions régulières sur une longue période. Alors éteignez la petite voix.
Et je voudrais aussi faire un petit aparté sur le fait d’écouter son corps. Depuis quelques années, j’entends beaucoup de gens qui disent qu’il faut écouter son corps, prendre soin de soi. Alors oui, écoutez votre corps, mais pas la petite voix de la démotivation, pas le cerveau reptilien qui vous dit d’économiser vos efforts en vue d’une prochaine fuite ou d’un combat.
Très sincèrement, je pense que beaucoup utilisent le langage corporel comme excuse, pour ne pas en faire beaucoup, voire ne rien faire du tout. Soyez vigilant, ne vous mettez pas vous-même dans un cercle d’échec en vous racontant des histoires.
5/ Restez dans la course
Le sujet, ici, c’est d’abandonner cette idée de tout ou rien. Souvent on se fixe un objectif, on fait son beau tableau de suivi et un jour, on ne fait pas ce qui était prévu. Cela ne veut pas dire que tout est foutu et que vous êtes incapable de tenir un objectif. Là encore, c’est votre petite voix intérieure qui est à l’œuvre. Vous avez raté une fois, mais demain est un autre jour et vous reprendrez là où vous vous étiez arrêté.
Je vais prendre un exemple qui devrait vous parler. Vous avez décidé de lire tous les soirs pendant 15 minutes. Et hop, vous voilà tous les soirs avec un bon bouquin, à lire quelques minutes avant de dormir. Et puis un jour, vous rentrez super tard du boulot, vous êtes claqué et à peine dans votre lit vous vous endormez. Est-ce pour autant que vous allez reprendre votre livre à la page 1 le lendemain, alors que vous en étiez à l’avant-dernier chapitre ? Bien-sûr que non, vous allez reprendre là où vous vous étiez arrêté. Par contre, si vous ne lisez plus pendant 1 an, il y a des chances que vous deviez reprendre de 0, car vous aurez oublié ce que vous avez lu.
Donc un écart n’est pas la fin du monde, on prend acte et on avance immédiatement. On ne se fait pas des films sur notre pseudo manque de volonté, nous ne sommes pas des machines. C’était un accident et il y en aura d’autres.
En avant marche ! Rappelez-vous que le succès n’arrive pas en une nuit, mais à force de persistance et de constance.
Article inspiré de « La constance pour le succès » et repris par Camille Doz